Ci’Bylline
Le Bleu, comme une évidence.
Quand deux univers se rencontrent : renaissance et respiration lente
C’est ce que j’ai ressenti en découvrant le travail de l’artiste peintre, Ci’Bylline.
Par un heureux hasard, j’ai franchi la porte de son exposition: « Résonances » à La Chapelle Saint Roch.
Ma première impression, lorsque j’ai franchi la porte de la salle, est une sensation d’être happé par un univers de bleus profonds, une immersion totale dans son monde intérieur.
Son nom d’artiste est Ci’Bylline. Un nom qui sonne comme une mélodie intérieure, un souffle de vent dans le silence, un murmure discret à l’image de l’artiste peintre elle-même.
« Je ne peins pas que du bleu,… Je peins des bleus qui deviennent mer, ciel, espace, souffle et silence »
La lumière d’une renaissance
Les œuvres que j’ai découvertes se déploient comme des paysages intérieurs. On y perçoit l’écho des profondeurs de la mer. Mais de ce fond obscur surgit toujours une clarté. Les bleus profonds se dissipent, laissant jaillir la lumière dorée, comme une étincelle de vie retrouvée.
Ce qui frappe, c’est la force du contraste : l’ombre n’est jamais totale, elle porte déjà en elle l’annonce du jour. La couleur n’est pas décorative, elle est vivante, traversée par un souffle. En contemplant ces œuvres, on se surprend à ralentir, à entrer dans un état presque méditatif. Comme si la peinture invitait à renaître à soi aussi, à déposer ses fardeaux et à s’ouvrir à la possibilité d’un recommencement.
Le message de cet artiste, tel que je le ressens, réside là : rappeler que la vie trouve toujours un chemin. Même au plus profond de l’abîme, il existe une lueur. Son art n’impose rien, il suggère. Il ne raconte pas une histoire fermée, il ouvre un espace à l’imaginaire.
En découvrant sa démarche, j’ai compris que son art se construit dans le silence, l’écoute de la nature et l’attention portée à l’éphémère. Ses toiles sont des bulles suspendues, des invitations à ralentir, à contempler, à laisser la lumière et la matière révéler leur poésie.
Pourtant, dans cette écriture visuelle faite de fondus profonds et de lumières, j’ai perçu quelque chose de plus personnel : une renaissance. Comme si ses bleus et ses éclats dorés murmuraient la promesse d’un recommencement. Ce ressenti n’est peut-être pas son intention première, mais il fait écho à mon propre univers, où la nature et l’art deviennent un chemin vers l’apaisement et la respiration intérieure.
La nature comme respiration
En découvrant ses toiles, je n’ai pu m’empêcher de penser à ma propre quête photographique. Depuis des années, j’explore les forêts, les montagnes, les lacs, non pas pour accumuler des images, mais pour y trouver un refuge. La nature est pour moi ce lieu où tout s’apaise, où le tumulte intérieur se transforme en silence.
Mon intention n’est pas de montrer la nature telle qu’elle est, mais de transmettre ce qu’elle me fait ressentir : un espace de sérénité, une respiration intérieure. En ce sens, mes photographies rejoignent ces toiles que j’ai contemplées. Elles naissent d’un même désir : offrir un instant de bien-être, une ouverture vers soi-même.
© Pascal Servius / Solitude
Un chemin vers la sérénité
Ce qui me frappe, en rapprochant nos deux démarches, c’est leur complémentarité. Là où cet artiste peint l’éphémère par la couleur et la lumière, j’essaie de photographier la respiration par la nature et le silence.
Nous utilisons des langages différents, elle, la matière et les pigments, moi, la lumière naturelle et le cadre photographique. Tous deux, nous cherchons à rejoindre le même lieu : celui de la sérénité.
Il me semble que c’est là toute la force de l’art : peu importe la forme qu’il prend, il reste une passerelle. Une passerelle entre l’extérieur et l’intérieur, entre ce que nous voyons et ce que nous ressentons. Chacun de nous, en tant qu’artiste, tend cette passerelle au spectateur. Libre à lui de la franchir, de rêver, de respirer, de renaître.
Dans un monde saturé d’images par les réseaux sociaux, d’informations bruyantes et de sollicitations constantes, proposer un espace de calme est un acte qui ne se veut pas subversif. C’est inviter à prendre le temps, lâcher prise. Tout n’a pas besoin d’être productif, immédiat ou explicite.
© Ci’Bylline / Emergences 2025
Un chemin vers la sérénité
Finalement, ce qui nous relie, au-delà de nos différences de médium et de langage, c’est la volonté de proposer une expérience. Une expérience qui ne s’adresse pas seulement aux yeux, mais au cœur, au souffle, à l’âme.
Je crois profondément que l’art a ce pouvoir : il peut être un compagnon de vie. Un guide discret qui nous rappelle que la lumière renaît toujours, que le silence est une force, que la beauté est une forme de soin.
En écrivant ces lignes, je réalise que je ne voulais pas simplement parler de l’œuvre d’un autre. J’avais envie de témoigner de ce dialogue secret qui s’installe parfois entre deux univers.
La vie vaut d’être contemplée, ressentie, habitée avec douceur
J’espère que cet article vous aura plu. N’hésitez pas à partager cet article avec vos proches ou vos amis. Peut-être que cet univers artistique les intéressera.
Ne partez pas tout de suite, je vous propose maintenant de…
prolonger le voyage
À propos de Ci’Bylline.
Ci’Bylline est une artiste peintre dont l’univers se déploie comme une invitation à la rêverie. Ses toiles, baignées de bleus profonds et de lumières dorées, expriment le voyage, l’apaisement et la force du vivant. Discrète et authentique, elle partage un langage intérieur qui touche le spectateur au plus intime, comme un murmure de sérénité.
Si ces œuvres résonnent en vous autant qu’elles l’ont fait en moi, je vous invite à découvrir davantage l’univers de Ci’Bylline :
👉 Site officiel de l’artiste
👉 Instagram de l’artiste
Et vous, quelles impressions ces créations vous laissent-elles ? N’hésitez pas à partager vos ressentis en commentaire.
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