Pourquoi ai-je quitté la marque Canon pour Fuji.
Changer d’appareil photo : libérer sa créativité et alléger son sac
Quand la photographie devient une épreuve de force
Qui l’eût cru ? Un jour, mon fidèle Canon 6D Mark II, compagnon de route depuis tant d’années, est devenu mon pire ennemi. Cet appareil, qui m’a suivi au fil des saisons, dans les forêts embrumées et les montagnes silencieuses, semblait pourtant indissociable de ma pratique photographique. Et pourtant…
Tout a basculé lors d’une balade en montagne, un matin paisible, baigné d’une lumière douce. J’arpentais les sentiers, la créativité en éveil, toujours à l’affût de ces paysages discrets où les reliefs sculptent la lumière. Ce jour-là, j’avais opté pour mon 35 mm, idéal pour saisir l’intimité des lignes et des textures minérales.
Mais soudain, une douleur vive a traversé mon bras droit. Une décharge fulgurante, brutale. Ma tendinite, jusque-là tapie dans l’ombre, venait de me rappeler violemment à l’ordre. Les 4,5 kg de matériel – boîtier, objectifs, trépied et accessoires – suspendus à mon cou et à mes épaules, avaient fini par avoir raison de moi. Chaque pas devenait une épreuve, chaque mouvement, un supplice.
Ce qui devait être une parenthèse créative s’est transformé en calvaire. Je suis rentré chez moi, le bras en écharpe, contraint de poser un regard lucide sur ma pratique. Mon matériel, autrefois source d’inspiration, était devenu un frein.
Epreuve de force
Réinventer son processus créatif : un déclic salvateur
De cette mésaventure est née une réflexion profonde. Était-il encore pertinent de m’accrocher à cet équipement lourd, coûteux en énergie et en santé ? N’y avait-il pas d’autres façons d’exercer ma passion, d’exprimer ma créativité sans douleur ?
Depuis quelque temps déjà, mes retouches photographiques prenaient une dimension plus artistique. Je m’étais pris d’affection pour les ambiances vintage, les couleurs douces et chaleureuses qui rappellent les vieux films argentiques. Retoucher une photo devenait un véritable travail créatif, où chaque image se transformait en un petit tableau nostalgique.
C’était une forme de loisir créatif, une manière d’expérimenter, d’oser innover dans mon approche. Ce processus créatif me permettait de laisser parler mon imagination, de cultiver ma singularité artistique.
Le Fuji XT5 est alors apparu comme une évidence. Son design rétro, ses fameuses simulations de film, sa légèreté : tout semble participer à stimuler ma créativité sans alourdir mon corps. C’était plus qu’un appareil : un nouvel outil pour développer mon potentiel créatif.
Le grand saut : alléger son sac, libérer son imaginaire
Après mûre réflexion, j’ai donc pris une décision qui, quelques années plus tôt, m’aurait semblé inconcevable : abandonner le plein format pour passer à l’APS-C.
Et quelle révélation ! La légèreté du XT5, combinée à celle des objectifs ( 800g VS 1,4kg auparavent pour la même gamme d’objectif ), a été une bouffée d’air frais. Fini le mal de dos, fini les pauses forcées au milieu des sentiers pour soulager mes épaules. Je retrouvais le plaisir simple de marcher léger, l’esprit libre, disponible à la contemplation.
Cette transition ne s’est pas limitée à un confort physique. Elle a profondément influencé ma manière de photographier. Être plus mobile, plus réactif, m’a permis d’exprimer ma créativité différemment. J’ai redécouvert le plaisir d’observer, de m’imprégner des lieux, sans être obnubilé par la technique.
Chaque sortie devenait un atelier créatif en pleine nature, où je pouvais expérimenter, tester de nouvelles idées, développer mon imaginaire sans contrainte. Loin de me sentir limité, j’ai au contraire senti une libération de ma créativité.
Fuji XT5 : quand la technologie sert l’acte créatif
Le Fuji XT5 ne se contente pas d’être plus léger. Il offre une qualité d’image exceptionnelle, un autofocus réactif, et surtout ces fameuses simulations de film qui nourrissent mon univers visuel.
Chaque simulation devient une invitation à créer, un outil pour transformer une simple photo en une œuvre à part entière. Le travail créatif se poursuit ensuite sur l’ordinateur, où je peaufine mes images comme un peintre retouche ses toiles.
Je me suis surpris à explorer des idées créatives que je n’aurais jamais envisagées auparavant. Le fait d’oser sortir de ma zone de confort, d’innover dans mes pratiques artistiques, a été un formidable moteur de créativité.
Retrouver le plaisir de la photographie en plein air est une vraie bénédiction.
L'acquisition de mon appareil photo XT5 a apporté une joie immense, une légèreté nouvelle dans ma passion pour la photographie. Ce modèle, plus léger que mes précédents équipements, me permet enfin de me déplacer sereinement dans la nature.
Le XT5 offre une réactivité et une qualité d'image exceptionnelles, me permettant de saisir des instants éphémères avec une précision et une clarté nouvelle.
Le poids des idées, pas celui du matériel
Bien sûr, il m’arrive d’avoir des doutes. Une petite voix me murmure parfois que le plein format reste la référence, que je devrais regretter mon Canon. Mais à chaque fois que je prends mon Fuji en main, je me souviens que la photographie est avant tout une histoire de regard, d’émotion, et non une course à la performance.
La créativité n’a pas de format. Elle se nourrit de liberté, d’expérimentation, de cette capacité à laisser libre cours à son imagination. Et dans cet exercice, la légèreté de mon nouvel équipement est devenue un précieux allié.
En conclusion, si, comme moi vous avez déjà ressenti le poids de votre équipement photographique, n’hésitez pas à explorer d’autres horizons. L’APS-C n’a rien à envier au plein format, et il pourrait bien vous apporter un nouveau souffle créatif. En définitive, passer du plein format à l’APS-C a été l’une des meilleures décisions que j’aie prises en tant que photographe.
La légèreté de mon nouvel équipement m’a permis de redécouvrir le plaisir de la photographie, sans me soucier du poids de mon sac à dos. Et si je devais donner un conseil aux autres photographes, ce serait de ne pas hésiter à sortir des sentiers battus et à essayer de nouvelles choses. Après tout, le meilleur appareil photo, c’est celui que l’on a toujours avec soi !
Et vous, quel matériel photo emportez-vous ?